vendredi 31 août 2012

27/08/2012 0h Bernwiller @ Ancien Paradisvogel (Alta Bura Fascht set)

Jouer pour une AltaBura Fascht, c'est un peu notre rêve, c'est notre Massey Hall, notre Briston Academy, notre Royal Albert Hall. Et le maire de Bernwiller serait un peu notre John Peel. Pourtant, c'est bel et bien une ambiance digne du Stade de France avant un spectacle de Bigard qui nous attend ici. Pour l'occasion, les paysans des environs ont libéré les différents bestiaux. On se retrouve donc au milieu d'une basse cour, un melting pot humain/animal du plus bel effet esthétique, mais surtout très intéressant en ce qui concerne la mixture de beuglement indigeste, mais finalement totalement digeste. Probablement excité par les défilés de tracteurs, les schnaps mirabelle, ainsi que les fanfares paysannes, le public se fait entendre dès 23h. Il ne tardera pas à scander des « hiji doublevé ! » ultra motivés qui s'élèveront sans peine jusqu'au ciel orageux de cette nuit inoubliable.

Peu avant le début du concert, on découvre une certaine fraternité dans ce chimérique public. Quelques personnes se plaisent à faire boire divers alcools blancs aux moutons, les rendant parfaitement débiles et donc potentiellement clients de notre musique. Quelques ânes tout cons restent à picoler sans bouger. Dès notre arrivée sur scène, nous envoyons les décibels sans saluer la foule. Mais à notre grande stupéfaction, les spectateurs se comportent de façon étrange, comme si leur environnement les poussait à une attitude sectaire : à peine les premiers sons envoyés, tout le monde s'installe à califourchon sur le sol poussiéreux et dégueulasse. Ils sortent alors chacun un morceau de pain, un pot de rillettes et de la moutarde, ainsi que des ottweiller fortes, décapsulées en chœur. Ils regardent le show d'un œil convaincu, mais rustique. C'est comme si chacun se métamorphosait en un villageois type, petite moustache, accent alsacien décuplé et exagéré, short sandale chaussette. DJ Jean-GO fait observer : « oua, mais de ces campeurs ». Nous improvisons un morceau de brutal indus articulé autour d'une boucle vocale immédiatement enregistré « CAMPEUR STYLE IN BERWILLER » C-A-M-P-EUUUUUUU-UUUUU-R S-TTTTTTT---YYYYYYY-LE IN BEE—E-AAVAVAVAVVAVAVAVAVAV-WILLER (Olivier Bruchlen tribute). Immense vague d'enthousiasme dans le public.

Le concert se poursuit avec une setlist sans surprise mais au mérite d'être efficace et peu épuisante (la nuit à venir nous inquiète tant la quantité de Maximator dans notre loge est importante). Les moutons les plus douchés commencent à se comporter étrangement, cherchant un peu la baston, et surtout le coït inter-espèce. Leur regard ahuri nous enchante, d'autant que leur petit coups de tête provocateurs terminent finalement le spectacle que nous avons entamé. Fédérateur, IJW quitte la scène et le village, en route pour Bréchaumont.

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Jeu. AltaBura Fäscht seulement notre rêve, notre Massey Hall, notre Briston Académie, avec le Royal Albert Hall. Et la volonté du maire de notre petite Peel Bernwiller John. Mais il vaut vraiment l'ambiance du Stade de France avant le spectacle Bigard nous attend ici. Entre les agriculteurs locaux ont eu une variété d'animaux. Nous sommes au milieu d'une cour, un mélange de l'animal humain / le meilleur effet esthétique, mais aussi un mélange indigeste relation très intéressante vers le bas, mais à la fin tout à fait digeste. Évidemment, enthousiasmés par le défilé de tracteurs, prune, et le public a entendu parler des bandes de village 23h. Bientôt crie "hiji doublevé!" Ultra motivé pour monter facilement mémorisable ciel de la nuit orageuse.

Juste avant le concert, nous trouvons quelques fraternité dans l'imagination du public. Certaines personnes aiment à boire une variété d'alcools, des moutons blancs, ce qui les rend tout à fait stupide et clients potentiels de notre musique. Certains ânes sont les inconvénients de déplacement de l'alcool. Quand nous sommes arrivés sur la scène, nous décibels sans saluer la foule. Mais à notre grande surprise, les téléspectateurs se comporter bizarrement lorsque leur soutien l'attitude sectaire environnement: juste envoyé la première photo, monté sur le sol poussiéreux, et tout le monde laisse une faute. Ils ont permis à chaque morceau de pain, un pot de moutarde et rillettes ottweiller décapsulé et un chœur fort. Ils regardent l'exposition l'air convaincu, mais rustique. C'est comme si le monde entier devient une sorte de village, la moustache et l'accent exagéré елзаски 10 chaussette courte sandale. GO DJ John a dit: «OSA, mais ces entraîneurs." On improvise un morceau de l'industrie brutale structuré autour de la boucle instantanément enregistré la voix "style camping-car BERWILLER" EUUUUUUU CAMP-uuuuu-RS-ttttttt --- YYYYYYY Villar-E-BEE AAVAVAVAVVAVAVAVAVAV (Olivier Bruchlen sujet). Une énorme vague d'enthousiasme dans le public.

Le concert se poursuit prévisible setlist, mais efficace, et il est un peu fatiguant (dans la soirée, que nous sommes préoccupés par la quantité de Maximator nos maisons est important). La plupart de la douche moutons commencent à se comporter bizarrement, nécessitent peu de contrôle, en particulier dans le coït inter-espèces. Leurs yeux éblouis nous captive, en particulier ceux avec de petits coups de tête de la série a commencé par un provocateur terminée. IJW quitte la scène et les routes reliant des villages de Bréchaumont.

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